Diamants

 

 

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ORIGINE

Une pure merveille de la nature

Poussières d’étoiles ou larmes des dieux selon les Grecs, depuis la nuit des temps, les diamants sont auréolés de légendes. Le mot diamant vient du grec adamas qui signifie que l’on ne peut ni dompter ni briser. Constitué de carbone pur cristallisé, le diamant est le minéral naturel le plus dur qui soit.

Un voyage jusqu’à la surface de la terre

C’est dans les entrailles de la terre, à plus de cent kilomètres, sous l’effet conjugué de la chaleur – 2000°C - et de la pression volcanique, que le carbone s’est miraculeusement transformé en diamant il y a plus de un milliards d’années. Par la suite, le magma au coeur duquel cette « cristallisation » s’est produite, s’est frayé un chemin jusqu’à la surface de la terre, qui une fois refroidi, forme des cheminées d’une lave solidifiée appelée kimberlite. C’est dans ces cheminées volcaniques que l’on trouve aujourd’hui la plupart des diamants. La valeur des diamants découle de leur rareté. Seul un très petit nombre de diamants sont arrivés à la surface de la terre. Et sur ce très petit nombre, moins de 5% font plus d’un carat. Pour produire un diamant taillé de 1 carat destiné à la joaillerie, il faut extraire 250 tonnes de minerai.

LES 4 C

Pour calculer la valeur d’un diamant, De Beers a imaginé, dès 1939, un outil d’évaluation, les 4 C (colour, carat, clarity, cut). Quatre critères (couleur, poids, pureté, taille) initialement destinés à apporter aux consommateurs une référence et un gage de qualité. Chaque diamant est unique : sa qualité résulte du nombre infini des combinaisons possibles entre les 4C et de l’interaction complexe entre de très nombreuses caractéristiques : brillance, scintillement, dispersion, retour de la lumière et symétrie, fluorescence, polissage, finition, et la qualité de la matière brute, autant d’éléments qui se combinent pour influer sa beauté au diamant. La plupart de ces éléments sont dictés par la qualité de la taille. Ce pourquoi Thal & Rose est spécialisé dans les diamants taillés de manière exceptionnelle.

LA TAILLE

La nature a crée le diamant mais c’est l’homme qui révèle toute sa beauté. La première fois qu’un diamant a été taillé fut à Venise au XVème siècle. Modestes, les plus grands tailleurs considèrent n’être que des exécutants. Gabi Tolkowsky, dont l’oncle a développé l’ « Ideal Cut », brillant de 57 facettes aux proportions idéales, appartient à la sixième génération d’une des plus célèbres familles de maîtres tailleurs anversois. Lorsqu’il évoque son métier, il dit « parler avec la pierre ». C’est elle qui lui dicte le chemin. « Je veux être la plus belle », lui murmure-t-elle. Chaque pierre est unique, comme chaque individu. C’est l’art du tailleur qui va révéler sa beauté. La taille le paramètre le plus important de la beauté du diamant. Les proportions du diamant vont déterminer sa brillance, le scintillement, le feu et le retour de lumière. Le diamant rond à 57 facettes, la taille brillant, est le plus répandu mais il existe au total quelque 350 tailles de diamants répertoriées. Un chiffre non exhaustif puisque le tailleur s’apparente à un artiste qui peut toujours inventer une nouvelle taille. La taille fait référence aux angles et proportions qu’un tailleur crée pour transformer un diamant brut en diamant poli. Un diamant bien taillé reflète la lumière par le haut. Par un savant jeu de miroirs, les facettes permettent à la lumière entrée par le sommet de rejaillir, brillant de mille feux, en haut de la pierre. Une taille parfaite permet le passage idéal de la lumière à travers la pierre : les tailles trop profondes ou trop plates affectent l’éclat et la brillance de la pierre. Si le diamant est trop profond, une partie de la lumière s’échappe à l’extérieur vers le bas.

Si le diamant est trop plat, la lumière s’en échappe avant même d’avoir été renvoyée sur une autre facette. 8

Il faut beaucoup de temps de réflexion et d’effort pour transformer un diamant brut en une pierre taillée. Mais lorsque l’on recherche une qualité de taille supérieure la déperdition de brut sera plus importante résultant une plus grosse perte en termes de poids.

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Pendant longtemps les consommateurs ne connaissaient pas l’importance de la taille ce qui permettait aux usines de tailler de diamants à des coûts moindres et qualité moyenne en privilégiant le poids de la pierre. De nos jours les consommateurs sont avertis et recherchent des pierres de qualité supérieure. Or encore aujourd’hui seule un nombre infime de pierres sont taillées à l’excellence.

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Les étapes de la taille

Pour obtenir la forme et l’éclat qui entretiennent la réputation des diamants à travers les âges, il faut une succession d’étapes.

Le marquage : Comment obtenir un maximum de pureté avec un minimum de perte de poids ? Cet examen détaillé de la pierre est l’objet d’un marquage à la plume et à l’encre de Chine.
Le clivage : Il permet de séparer une pierre en deux ou en plusieurs morceaux et de supprimer irrégularités et impuretés. Le clivage s’exécute dans le sens de la cristallisation.
Le sciage : Il s’agit là de séparer une pierre dans un plan de cristallisation « non clivable ». Cette opération est très lente (pour une grosse pierre, elle peut durer plusieurs jours) et peut désormais s’exécuter au laser.
Le débrutage : Donner à la pierre son contour final. Lors de cette opération, on récupère soigneusement la poudre de diamant.
La taille ou le polissage : Placer sur une pierre brute un nombre défini de surfaces planes. La taille s’exécute en deux phases. D’abord, placer les grandes facettes sur la couronne et ensuite sur la culasse puis, durant le brillantage, en placer d’autres sur les coins des facettes précédentes.

La taille la plus courante, le brillant, comporte 57 facettes : la table, 32 facettes sur la couronne et 24 facettes sur la culasse.5

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LE POIDS

L’unité de mesure de poids des pierres précieuses est le carat, du nom de la graine de l’arbre de caroubier, première unité de poids utilisée dans les temps anciens en raison de la constance de son poids. Un carat équivaut à 0,20 g. Il est divisé en 100 « points » ou centièmes. Les grains de riz ont aussi été utilisés. 4 grains de riz équivalent à une graine de carubier. C’est la raison pour laquelle certaines personnes se réfèrent à « un quart de carat » ou « un grain».

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Le poids et la valeur

Le poids détermine la grosseur du diamant, mais il ne peut jamais à lui seul déterminer la valeur d’une pierre. Lorsque le poids de la pierre augmente sa valeur augmente de façon disproportionnelle puisqu’il s’agit d’un facteur de rareté. Pour produire un diamant taillé de 1 carat destiné à la joaillerie, il faut extraire 250 tonnes de minerai. Ceci veut dire qu’un diamant deux fois plus gros qu’un autre de qualité identique pourrait valoir trois ou quatre fois plus cher selon le marché.

Le poids et la taille

Le poids n’est pas la même chose que grandeur. Lorsque le poids augmente, la taille apparente devient imprévisible. Les diamants taillés trop plats paraîtront plus grands qu’ils ne devraient. Ceux trop profonds paraîtront plus petits. Cet exemple démontre que plus grand n’est pas forcément mieux. Le Brillant.

LA COULEUR

Si la plupart des diamants semblent être blancs, beaucoup portent des touches de couleur. La couleur des diamants est évaluée en fonction d’une échelle établie par le Gemological Institute of America (GIA) : des « master stones » allant du blanc exceptionnel au jaune très pâle. Il existe 23 tonalités de couleurs dans la gamme du D au Z. Les diamants incolores D sont extrêmement rares et considérés les plus chers. Les D, E et F sont considérés incolores pour la vision normale. G, H, I et J sont appelés presque incolores. A partir du K jusqu’au Z les diamants présentent une coloration allant du jaune pâle au brun. Un diamant qui présente une couleur plus intense que le Z est alors considéré « fancy », fantaisie et ne sera pas évalué par cette même échelle. Si les diamants incolores sont très recherchés, il n’y a pas de règle en matière de couleur. « L’Incomparable », l’un des plus beaux diamants du monde, possède des traces de brun, d’ambre et de champagne. L’origine des teintes s’explique par la structure même du diamant : tous les cristaux contiennent des impuretés atomiques et des anomalies structurelles. L’atome coloré le plus présent dans un diamant est le nitrogène. 95% des diamants en contiennent : ils sont pour la plupart de couleur jaune clair. Les diamants qui contiennent du bore dans la maille cristalline affichent quant à eux une tonalité bleutée. S’ils renferment du nitrogène, ils sont de couleur jaune ou orange ; quant au vert, rarissime, on l’explique par une irradiation naturelle qui remonterait aux premiers matins du monde. Rares et extrêmement recherchés, ces diamants laissent découvrir un éventail de tonalités subtiles. Roses, verts, bleus, « jonquille », on les baptise « fancy colors » ou couleurs fantaisies. Le plus prisé d’entre tous demeure le diamant rouge. Le diamant noir très souvent utilisé à des fins industrielles est aujourd’hui très apprécié en joaillerie.

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La couleur et l'influence de la taille

La forme du diamant va influencer la quantité de couleur que l’on pourra visualiser. Un brillant rond est la forme la plus efficace pour un retour de lumière maximale et aura moins de couleur apparente qu’une forme mixte (princesse) ou « step cut » (émeraude). Mais le plus important c’est la qualité de sa taille. La couleur des diamants est évaluée dans la culasse, sur le côté, le diamant posé sur sa table. La quantité de retour de lumière sur la table pourrait « masquer » la couleur, spécialement dans les brillants. Les diamants extrêmement bien taillés pourraient paraître plus incolores sur la table.

La couleur et la monture

Le diamant absorbe la couleur de son entourage donc il faut le juger sur une surface blanche. Une fois monté, le diamant montrera moins de couleur. La couleur de la monture aura une influence sur la perception de couleur du diamant.

Fluorescence

Certains diamants auront de la fluorescence sous la lumière UV. Ceci est inoffensif pour la pierre et la présence de fluorescence bleu peut améliorer la couleur apparente de la pierre. Parfois une pierre avec forte fluorescence peut paraître laiteuse. Une fluorescence autre que bleu doit être évitée sauf sur des pierres de couleur « fancy » de la même couleur que la fluorescence.

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LA PURETE

Les diamants contiennent des inclusions. Ces petites imperfections, empreintes digitales de la nature, résultent du processus de cristallisation au cours duquel des corps gazeux ou liquides ont été emprisonnés dans la masse. Elles déterminent la carte d’identité de la pierre et rendent chaque diamant unique. La pureté s’évalue d’« inclusions à l’œil nu » à « pur à la loupe dix fois », un cas rarissime qui s’observe lorsque aucune inclusion n’est discernable à la loupe grossissante dix fois. * IF (Internally Flawless) : aucune inclusion visible à la loupe * F (Flawless) : aucune inclusion interne visible à la loupe * VVS (very very slightly included) : minuscules inclusions difficilement visibles à la loupe. * VS (very slightly included) : très petites inclusions difficilement visibles à la loupe. * SI (slightly included) : petites inclusions facilement visibles à la loupe. * I (included) ou P (piqué): inclusions visibles à l’œil nu.                                                                                     6

La pureté et l'influence de la taille

Dans un diamant très bien taillé, les inclusions seront plus difficiles à apercevoir grâce à la maximisation de brillance, scintillement, dispersion et contraste.